Shine

Décembre 1993 voit la parution du second album studio du trio vocal Fredericks Goldman Jones. Douze titres toujours écrits et composés par Jean-Jacques Goldman avec une co-réalisation d’Erick Benzi.

Même si les thématiques du premier album sont toujours présentes, c’est l’histoire de la révolution russe qui se raconte sur cet album, bien évidemment, intitulé « Rouge ». Une partie de l’enregistrement se fera dans les pays de l’Est : en Bulgarie puis ensuite à Moscou en compagnie des Chœurs de l’ex-Armée Rouge.

Jean-Jacques et Michaël laisse place à Carole pour interpréter le sublime titre intimiste « Il part ».

Comme pour l’album live précédent (« Sur scène »), l’album se présente dans un coffret métallique accueillant un livret contenant les illustrations signées par Lorenzo Mattotti.

Le trio vocal n’est pourtant pas présent sur la pochette mais deux millions d’albums se vendront le temps de la promotion de l’album. Quatre singles en seront extrait : « Rouge », « Des vies », « Juste après » et « Fermer les yeux ».

Jean-Jacques et Michaël laisse Carole nous offrir le titre « Il part ». Interprétation intimiste collant au thème de la chanson, sur ce que pense une « maitresse » quand son « amant » la quitte en pleine nuit pour retrouver sa « femme ».

La musique de la chanson « Rouge » fera office de générique à l’émission télévisée française « Taratata » qui honore chaque semaine des artistes musicaux dans les conditions du direct.

Ce premier album du trio vocal est constitué de dix titres écrit et composé par Jean-Jacques Goldman, à l’exception du titre « Nuit » dont Michaël Jones co-signe les paroles. C'est aussi la première co-réalisation avec Erick Benzi, membre du groupe « Canada » qui avait fait la première partie de la tournée 1988.

Les ondes françaises font résonner des chansons d'amour et sur les différences interprétées par trois artistes aux origines mélangés. Six chansons sur dix seront extraites de l'album pour sa promotion : « Nuit », « A nos actes manqués », « C’est pas d’l’amour » et « Né en 17 à Leidenstadt ».

Les médias français s'interrogent sur cette forme de collaboration inhabituelle pour un artiste déjà reconnu d'associer son nom sur une pochette de disque à ceux de deux collaborateurs de l'ombre : Carole Fredericks, la choriste et Michaël Jones, le guitariste.

Alors que pour le public le plus fidèle de Jean-Jacques Goldman, ce n'est que la suite logique à ces dernières années de tournée où Carole et Michaël brillent déjà sur le devant de la scène. L’année de sa sortie, l’album s’est vendu à 1.5 millions.